On est toujours l’idéologue de quelqu’un.
Ce qui me chiffonne dans cette histoire est le manque d’honnêteté, y compris vis-à-vis de soi-même. Il suffit de descendre dans la rue pour voir qu’il y a des noirs, des jaunes, des blancs et qu’ils partagent plus que la couleur de peau.
Une fois qu’on a dit cela, il n’y a pas de quoi en faire ni un drame ni un triomphe.
Et les gens ont le droit de vouloir se regrouper avec qui leur ressemble, que cette ressemblance soit ethnique, sociale ou culturelle. C’est un scandale de forcer des gens à vivre avec des voisins dont ils n’ont pas envie, même en déguisant cette horreur sous le nom technocratique de mixité sociale.